Promesses briséesLa dépossession des Canadiens japonais

Nikkei

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Qui a brisé la promesse ?

L’injustice à grande échelle nécessite
plusieurs acteurs

Les gens ont fait de la dépossession une réalité. Les politiciens en ont fait des lois. Les agents locaux ont mis la politique en pratique.

Imaginez des entrepôts de meubles, de vêtements, d’instruments de musique et de livres. Le Bureau du séquestre des biens ennemis, un bureau fédéral, contrôlait tout ce que les Canadiens japonais étaient obligés de laisser derrière eux. En 1942, 120 employés travaillaient dans l’édifice de la Banque Royale à Vancouver, classant des documents et cataloguant des biens.

Les agents immobiliers ont inspecté les maisons. Les fonctionnaires ont établi le prix des fermes. Les encanteurs ont scandé des offres à des milliers d’acheteurs désireux.

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Immobilier urbain

Les fonctionnaires de la ville de Vancouver ont vu une occasion lorsque l’internement a commencé : le quartier historique canadien japonais sur la rue Powell pourrait être démoli et remplacé par des logements modernes. Ce plan a aidé à convaincre le gouvernement fédéral de vendre. Mais le réaménagement proposé n’a jamais eu lieu.

Navires de pêche

En janvier 1942, le gouvernement a formé un comité pour encourager les pêcheurs à vendre ou à louer leurs navires. Lorsque certains Canadiens japonais ont refusé de vendre, le comité les a forcés.
Des années plus tard, les avocats du gouvernement ont publiquement admis que les ventes étaient illégales, mais ils ont enterré la question.

Héritages familiaux

Certains amis et voisins ont gardé les effets personnels des Canadiens japonais et les ont rendus quand ils le pouvaient. Cependant, la plupart ont pillé et volé. Plutôt que d’arrêter le pillage,
le gouvernement a décidé de vendre ce qui restait. Entre 1943 et 1946, il a organisé 255 ventes aux enchères et vendu plus de 90 000 biens.

Fermes

La plupart des fermes canadiennes japonaises ont été vendues au directeur de la Loi sur les terres destinées aux anciens combattants en 1944.
Ces 769 terres agricoles étaient délibérément sous-évaluées par les fonctionnaires. Ils voulaient que les terres profitent aux soldats revenant de la guerre.